Les États-Unis, pays invité d’honneur à la quinzième biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar du 7 novembre au 7 décembre 2024.

Les états-unis, pays invité d’honneur de la quinzième BIENNALE D’ART AFRICAIN CONTEMPORAIN DAK’ART

07 NOVEMBRE – 07 DéCEMBRE 2024

Depuis 1960, les relations entre les États-Unis et le Sénégal symbolisent une collaboration solide et un partenariat fondé sur des valeurs communes telles que la démocratie et la prospérité économique. Ce lien durable, renforcé au fil des décennies, a non seulement favorisé le développement mutuel, mais aussi consolidé les piliers de la paix, de la sécurité régionale et de la croissance économique inclusive. Au-delà de ces aspects, la collaboration entre les deux nations s’épanouit également dans le domaine culturel, tissant des liens humains profonds et enrichissant leurs sociétés respectives. Les échanges culturels, les initiatives artistiques et les programmes éducatifs sont autant de ponts qui favorisent la compréhension mutuelle et la coopération dans un monde de plus en plus interconnecté. Le Département d’État des États-Unis propose ainsi de nombreux programmes permettant aux citoyens non américains de découvrir la culture américaine, de renforcer leurs compétences professionelles et d’apprendre la langue anglaise, renforçant ainsi les liens entre les peuples sénégalais et américains. Cette dynamique prend tout son sens lors de la 15e Biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar, où les États-Unis, pays invité d’honneur du gouvernement sénégalais, auront l’occasion de célébrer la richesse de cette connexion artistique et culturelle. Cet événement, prévu à partir du 7 novembre 2024, témoigne de l’engagement commun des deux nations à favoriser l’apprentissage, les échanges et le développement mutuel pour le bénéfice de leurs peuples respectifs.

Amira

Abed

 

Artiste sénégalaise

IVLP 2024

Paul

Pissety

Sagna

aka  PPS

The Writah

Artiste hip hop et entrepreneur culturel Records

Onebeat 2012

El Hadji Malick

Badji dit Milcos

CEO de Niofar By Milcos

MWF 2018

LE MOT DE L’AMBASSADEUR

LE MOT DE L’AMBASSADEUR

LE MOT  DE L’AMBASSADEUR

MICHAEL RAYNOR

« Célébrons le partenariat entre les États-Unis et le Sénégal par l'éducation, la culture et l'art »

Bonjour tout le monde,

Je m’appelle Michael Raynor, et je suis l’Ambassadeur des États-Unis ici au Sénégal. 

Les États-Unis sont ravis d’être le pays invité d’honneur de la Biennale de Dakar de cette année.

La Biennale est un événement phare et passionnant du calendrier artistique international, et nous sommes honorés d’y participer cette année. Nous attendons ce moment de joie avec impatience.

Le riche patrimoine culturel du Sénégal, et le dynamisme de sa scène artistique contemporaine, sont reconnus à l’échelle mondiale.

Les artistes sénégalais sont admirés à travers le monde, et le Sénégal attire les artistes et des idées venant de partout.

En accueillant les États-Unis cette année en tant que pays invité d’honneur, le Sénégal nous donne l’occasion d’être à ses côtés et de réaffirmer notre engagement à renforcer les liens culturels qui unissent nos deux pays.

Nous tissons ces liens depuis des décennies, à travers des programmes comme le Mandela Washington Fellowship, des séjours d’artistes, des collaborations musicales, et plusieurs autres activités.

Notre participation à la Biennale 2024 permettra à des artistes visuels, des chanteurs, et des danseurs américains de venir au Sénégal, et elle jettera les bases d’échanges culturels encore plus riches dans les jours à venir.  

Au cours de la Biennale de cette année, des artistes américains et sénégalais vont partager des récits culturels, aborder des défis contemporains, et proposer de nouvelles perspectives.

En plus d’encourager le dynamisme culturel de nos deux nations, nous allons également explorer la manière dont les arts peuvent stimuler la croissance économique et l’emploi, en particulier celui des jeunes.  

Et bien sûr, nous comptons célébrer le dynamisme du partenariat extrêmement diversifié et profond entre nos deux nations :  un lien fondé sur notre engagement commun en faveur de la démocratie, de la paix et de la prospérité, ainsi que sur l’amitié chaleureuse entre nos deux peuples.

J’espère que vous profiterez de ces moments de joie tout au long de la Biennale de Dakar 2024, qui se tiendra du 7 novembre au 7 décembre, et que vous visiterez souvent le pavillon des États-Unis au Musée des Civilisations Noires de Dakar.

Rejoignez-nous pour célébrer la longue amitié entre les Etats-Unis et le Sénégal, de même que les traditions culturelles qui nous lient à travers l’Atlantique.

Jerejef, thank you, merci, et à bientôt.

LA BIENNALE

Les États-Unis, pays invité d’honneur de la quinzième édition de la Biennale de l’art africain contemporain Dak’Art 2024, vous souhaitent la bienvenue au Travail de Sillage, de Réveil et d’Éveil

Le travail de

sillage, de réveil

et d’éveil

the work

of the wake

Dr. Diana Baird N’Diaye

Commissaire d’exposition

Dans son message fort sur les effets durables de l’esclavage, l’écrivaine Christina Sharpe dépeint avec force l’image d’un navire se déplaçant dans l’eau, laissant derrière lui des vagues — le sillage.

Elle parle de « travail du réveil et de l’éveil », qui fait référence aux nombreuses façons dont les gens pleurent, résistent et créent pour la guérison et le changement, même en face des luttes permanentes contre le racisme noir, l’oppression, et les déplacements forcés sur le plan économique et environnemental (Sharpe, 2016). Cette exposition rend hommage à nos ancêtres et à ceux qui luttent aujourd’hui, tout en célébrant la richesse de la culture des deux rives de l’Atlantique et en se projetant vers l’avenir dans le contexte des impacts environnementaux du changement climatique.

Les sept artistes de cette exposition remettent en cause les vieux stéréotypes des africains impuissants et victimes, pour célébrer la force, l’indépendance et la résilience des générations passées et contemporaines. Ils explorent comment les descendants des africains américains de différents continents et de générations sont connectés, en imaginant un avenir plein d’espoir et soulignant l’importance de la spiritualité et de la guérison ainsi que les liens permanents avec la géographie et le climat.

C’est ce que montre l’œuvre d’Ayana V. Jackson, Journey of the Deep-Sea Dweller: Who Among Us Has Killed an Albatross, une représentation visuelle du concept afro futuriste d’un monde sous-marin mythique créé par les enfants des femmes enceintes qui ont été jetées ou qui ont sauté par-dessus du navire lors de la traite transatlantique des esclaves, accouchée et nourrie par les esprits maternels d’Afrique et de la diaspora africaine.

Nous le voyons dans l’œuvre de Chase Johnson, fortement influencée par le poète sénégalais Birago Diop et l’historien Cheikh Anta Diop, qui présente l’océan Atlantique comme une corde, reliant les communautés de la diaspora américaine à leurs racines africaines. Les préoccupations environnementales sont omniprésentes dans l’installation de Ya Levy La’Ford, qui utilise des encres de terre et de l’eau. Nous le constatons également sur l’œuvre de Justen LeRoy, Lay Me Down in Praise, qui explore une matrice vocale reliant la résistance et le rejet à l’environnementalisme noir.

Adrian Burrell affirme : « Il y a du pouvoir dans la capitale informelle de nos propres histoires et traditions orales ». Son travail pose la question de savoir : comment pouvons nous accepter les multiples liens entre les générations, en pleurant et en honorant ceux qui sont perdus dans l’eau et en célébrant ceux dont le sang coule dans les veines de leurs descendants ? Sonya Clark écrit les textes d’une vieille chanson en utilisant son nouveau script inspiré par les ondulations, caractéristiques des cheveux africains. L’installation en quatre parties de Chelsea Odufu affirme la multi dimensionnalité de cet appel mondial. Le travail du sillage inspire un futur globalement interconnecté, ancré dans le passé et le présent.

L’eau est essentielle dans les plans d’eau que nous parcourons, dans les larmes que nous versons, dans ce que nous buvons pour la survie de notre corps et dans ce dont nous avons besoin pour cultiver nos aliments. Nous ignorons sa puissance à nos risques et périls. L’activisme pour résister au changement climatique alimenté par l’homme, la destruction et la pollution de nos zones humides, la surpêche et la piraterie de la pêche, le déversement de produits chimiques, des vêtements et ses conséquences dévastatrices pour les descendants d’africains — et toute vie sur la planète — est une partie implicite du travail du réveil et de l’éveil.

L’eau est au centre de notre imagination, notre présent et de notre avenir. Elle contient et façonne nos souvenirs, les figures de nos rituels, et propulse nos expressions créatives. Cette exposition est un voyage immersif empreint de spiritualité, d’images et de sonorité de l’eau. Il s’agit d’une exploration audacieuse et provocante du deuil, de la joie, de la guérison et de l’anticipation d’un avenir où les liens entre les océans continueront à se développer.

Rejoignez nous dans ce voyage !

Dr. Diana Baird N’Diaye
Commissaire

PROGRAMME

Rencontres

talks

15e biennale de l’art

africain contemporain

7 NOV

7 DEC

Musée des

Civilisations

Noires

Rejoignez-nous pour découvrir un programme riche et inspirant conçu pour célébrer les liens artistiques et culturels entre les États-Unis et le Sénégal à l’occasion de la quinzième Biennale d’art africain contemporain  Dak’Art 2024. 

Du 7 novembre au 7 décembre, le Travail du Sillage, de Réveil et de l’Éveil au Musée des Civilisations Noires proposera une expérience immersive au cœur de l’art contemporain américain, à travers les œuvres de sept artistes emblématiques : Ayana V. Jackson, Chase Johnson, Ya Levy La’Ford, Justen LeRoy, Adrian Burrell, Sonya Clark, et Chelsea Odufu. Leurs créations, qui vont de la photographie aux installations multimédias, exploreront la diversité et la richesse culturelle des États-Unis.

Ces artistes seront présents à Dakar pour partager les histoires derrière leurs œuvres lors de conférences et de discussions ouvertes au public, apportant un éclairage sur leurs processus artistiques et les influences qui nourrissent leur créativité, qu’il s’agisse de leurs expériences personnelles, de leur héritage culturel, ou de perspectives mondiales.

En plus des expositions d’art visuel, la compagnie de danse Step Afrika! proposera des performances inspirées des traditions africaines, illustrant l’échange créatif et l’interconnexion des cultures sénégalaise et américaine. Musiciens et cinéastes américains se joindront également à cet événement pour enrichir le dialogue interculturel et célébrer la force de l’art comme vecteur de compréhension mutuelle.

CALENDRIER

Calendrier

Schedule

[Discussion]

Panel sur "La diplomatie culturelle : Contrer les stéréotypes et la désinformation"

16:00 - 17:30

Pullman Dakar Teranga

Cette table ronde explorera comment la diplomatie culturelle aborde les stéréotypes négatifs et lutte contre la désinformation. Le programme sera une étude dynamique de la manière dont l’art, la musique, le cinéma et les réseaux sociaux peuvent être utilisés pour combler les divisions et promouvoir la compréhension.

#Speakers

Kevin Young, directeur du Musée national d’histoire et de culture afro-américaines du Smithsonian

Lillian deValcourt-Ayala du Bureau des affaires africaines

Patricia Watts du Global Engagement Center du Département d’État américain 

L’artiste nigériane américaine Yetide Badaki

Paul Pissety Sagna (aka PPS The Writah), artiste sénégalais

[Discussion]

Panel sur le programme du Département d'État américain "Art in Embassies"

11:00 - 12:30 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante sur le programme « Art in Embassies », une pierre angulaire de la diplomatie culturelle qui favorise le dialogue international par le biais de l’art. Cette discussion explorera la riche histoire et la mission du programme, en examinant comment il promeut la compréhension interculturelle, met en valeur la diversité de l’expression artistique américaine et renforce les relations diplomatiques à l’échelle mondiale.

#Speakers

Welmoed Laanstra, Commissaire d’Art in Embassies
Ayana V. Jackson, Artiste multidisciplinaire
Justen LeRoy, Artiste multidisciplinaire
Daniel Minter, Artiste multidisciplinaire
Abdoulaye Ndoye, Artiste multidisciplinaire et professeur d’art

[Discussion]

“Journey of the Deep-Sea Dweller: Who Among Us Has Killed an Albatross?”

15:00 - 16:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

Ayana V. Jackson discutera de son travail « Journey of the Deep-Sea Dweller : Who Among Us Has Killed an Albatross?” Mme Jackson s’est inspirée du groupe techno Drexciya, basé à Détroit, dont les albums des années 1990 dépeignaient un royaume mythique dans l’océan Atlantique, habité par des bébés de femmes africaines réduites en esclavage qui ont péri lors du passage du milieu.

#Speakers

Ayana V. Jackson, Artiste multidisciplinaire
Rama Diaw, designer sénégalais

[Discussion]

Panel : Explorer le pouvoir transformateur des programmes de résidence d'artistes

11:00 - 12:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi des artistes acclamés comme Daniel Minter et Ayana V. Jackson ont décidé d’établir des programmes de résidence d’artistes ? Rejoignez-nous pour explorer les motivations derrière ces initiatives et l’impact profond qu’elles ont sur la communauté artistique.

#Speakers

Ayana V. Jackson, Artiste multidisciplinaire
Daniel Minter, Artiste multidisciplinaire

[Discussion]

Voix de la résilience : Traditions musicales noires et plaidoyer environnemental dans "Lay Me Down in Praise"

15:00 - 16:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

Vous vous êtes déjà demandé comment le cri, le gémissement et le mélisme—des expressions vocales enracinées dans les traditions musicales noires—se connectent au plaidoyer environnemental ? Rejoignez-nous pour une discussion avec Justen LeRoy, créateur de « Lay Me Down in Praise », pour explorer comment il superpose des extraits de performances noires à des images d’activités géologiques, créant un dialogue puissant entre culture et nature. Découvrez comment l’installation de LeRoy envisage l’environnementalisme noir, mettant en avant la résilience et la créativité de la communauté noire.

#Speaker

Justen LeRoy, Artiste multidisciplinaire

[Discussion]

Naviguer à travers les intersections grâce à "Water Frontier 14.4974° N 14.4524° W" par Ya La’Ford

15:00 - 16:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

« Water Frontier 14.4974° N 14.4524° W » incarne l’exploration de La’Ford sur la diaspora africaine, devenant un vaisseau pour la mémoire collective et l’histoire personnelle. Inspirées par les motifs rythmiques de l’océan et les contours ondulants de la terre, ses peintures célèbrent l’interconnexion de toutes choses. À travers l’entrelacement de l’ethnographie, du symbolisme, de la linguistique et de l’essence sacrée de l’eau, La’Ford tisse une narration qui transcende les frontières et résonne avec les communautés diasporiques à travers le monde. Rejoignez-nous pour une discussion sur la manière dont son art navigue à travers les intersections complexes de l’identité, du patrimoine culturel et de la fragmentation sociétale.

#Speaker

Ya La’Ford, artiste multidisciplinaire

[Discussion]

Discussion avec l'artiste Sonya Clark sur Twist: Déchiffrer le langage, l'identité et le patrimoine

15:00 - 16:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

Sonya Clark explorera ses projets innovants qui remettent en question les idées traditionnelles sur le langage, l’identité et le patrimoine culturel. Elle parlera de Twist, une police unique qu’elle a créée inspirée des motifs de courbure des cheveux africains. Clark discutera également de son œuvre « We Are », présentée dans l’exposition U.S. Biennale. « We Are » est une visualisation du puissant poème de Gwendolyn Brooks « Paul Robeson » utilisant la police Twist. Filmé sur Belle Island le long de la rivière Detroit, un site historique du chemin de fer clandestin, la vidéo capture l’esprit de résilience et de libération.

#Speaker

Sonya Clark

[Discussion]

Daniel Minter, Dr. Diana Baird N’diaye et Johanna Obenda / Dans le sillage de l'esclavage

15:00 - 16:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

Conversation sur la pratique de l’art dans le sillage de l’esclavage et du colonialisme et sur l’« Univers de la liberté » de Daniel.
Le panel discutera également de l’exposition « In Slavery’s Wake » de la Smithsonian Institution, qui sera présentée au Sénégal en 2026. Découvrez cette exposition historique et son impact sur la compréhension de l’héritage durable de l’esclavage et sur l’hommage rendu à la résilience des personnes réduites en esclavage.

#Speakers

Daniel Minter, Dr. Diana Baird N’Diaye et Johanna Obenda

[Discussion]

Conversations inachevées : Guérir et donner du sens à un monde qui vit dans le sillage de l'esclavage et du colonialisme

11:00 - 12:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

Cet événement examinera comment les musées s’engagent dans une collaboration et une coopération internationales nécessaires grâce à des initiatives telles que le projet sur les épaves d’esclaves, l’exposition « In Slavery’s Wake » et d’autres projets transformateurs visant à traiter l’héritage de l’esclavage et du colonialisme.

#Speakers

Michelle Commander, Gabrielle Miller et Ibrahima Thiaw

[Discussion]

L'impact de l'Art africain contemporain sur le marché américain

11:00 - 12:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

La Docteur Myrtis Bedolla se joindra à Dr.Diana Baird N’Diaye pour une discussion sur l’évolution de l’influence de l’art africain contemporain dans les galeries, les musées et les maisons de vente aux enchères aux États-Unis. La conversation portera sur l’importance culturelle et financière croissante de l’art africain, les défis auxquels les artistes africains font face sur le marché mondial et le rôle que joue la technologie dans l’établissement de contacts entre eux et les collectionneurs.

#Speakers

Dr. Myrtis Bedolla, Dr. Diana Baird N’Diaye

[Discussion]

Panel d'artistes : Chase Johnson et Chelsea Odufu Exploration de « Les morts ne sont pas morts » et de «Moved by Spirit ».

15:00 - 16:00 - Pavillon américain

Musée des Civilisations Noires

Cet événement explorera l’inspiration et les thèmes évidents dans les œuvres de Chase Johnson et Chelsea présentées à l’exposition de la Biennale des États-Unis. Dans l’œuvre « The Dead Are Not Dead » de Chase Johnson, nous voyons converger l’histoire, la spiritualité et le pouvoir de l’eau. Chelsea parlera de son œuvre « Moved by Spirit », une exploration de l’entrelacement de la tradition culturelle, du mysticisme sénégalais et de l’islam. Rejoignez-nous pour une discussion engageante sur l’héritage culturel et la résilience.

#Speakers

 Chase Johnson et Chelsea Odufu

[Discussion]

Les anciens bénéficiaires des programmes d'échanges du gouvernement américain

14:30 - 15:30

WARC

Panel 1: Témoignages sur les réussites des anciens boursiers dans les industries culturelles et créatives

#Speakers

Papa Kalidou Diop, Créateur de contenu, Plateforme Wido, MWF 2023 – Fatou Dior Ndiaye, CEO et Fondatrice de Jolof Cuir Collection, MWF 2023 – Maah Keita, Artiste Musicienne, IVLP/OneBeat 2023

[Discussion]

Les anciens bénéficiaires des programmes d'échanges du gouvernement américain

15:30 - 16:15

WARC

Panel 2: Marketing et branding dans le secteur des ICC

#Speakers

Elhadji Malick Badji, CEO de Niofar By Milcos, MWF 2018 – Fatima Zahra Ba, fondatrice de So’Fatoo et co-fondatrice d’Arka concept store, MWF 2019 – Aliou Diop, Administrateur à l’association Doxandem Squad, RLC

[Discussion]

Les anciens bénéficiaires des programmes d'échanges du gouvernement américain

16:30 - 17:30 - WARC

Musée des Civilisations Noires

Panel 3: L’avenir des industries créatives

#Speakers

Makhtar Fall « Xuman », Rappeur, Producteur et Activiste, IVLP 2012 – Ibou Gueye, Directeur de EvenProd, IVLP 2022 – Aminata Samb, Fondatrice d’Afrik Déco Style, RLC

[Projection]

Projection du film Blue Carbon

15:00 - 17:00

Musée des Civilisations Noires

Rejoignez-nous pour une projection du documentaire Blue Carbon, qui explore le rôle vital des océans et des écosystèmes côtiers tels que les marais salants, les herbiers marins et les mangroves dans l’absorption du carbone et l’atténuation du changement climatique. L’événement comprendra une discussion avec Cherif Koury, un journaliste et photographe environnemental qui documente les mangroves du delta du Sine Saloum.

[Discussion]

Explorer « Le pas des saints à l'heure du Kongo »

15:00 - 16:00

Musée des Civilisations Noires

Pour explorer « The Saints Step in Kongo Time », le puissant court-métrage de Burrell qui documente le voyage de sa famille à travers la plantocratie post-Louisiana Purchase et la production de sucre. À travers ce récit, Burrell s’attaque à la marchandisation de la vie et du travail des Noirs, mettant en lumière le rôle qu’ils ont joué dans le façonnement de la modernité et dans la persistance des injustices mondiales. Par le biais de récits collectifs, l’art de Burrell offre un espace de survie et de soins au milieu des cycles de catastrophes, nous invitant à envisager un avenir plus juste.

#Speaker

Adrian L. Burell

[Spectacle]

Performance Step Afrika!

19:00 - 21:00

Sorano

La Compagnie Step Afrika! fera une performance avec le Ballet National « La Linguère ».

[Projection de film]

Thème: "DIPLOMATIE CULTURELLE AU-DELÀ DES FRONTIÈRES" , une demi-journée de réflexion sur le cinéma, les cultures et l'audiovisuel, suivie de projections de documentaires africains, américains et de la diaspora

15:00 - 199:00

Place du Souvenir Africain à Dakar

L’objectif est d’organiser un débat réunissant des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, des représentants culturels de l’ambassade des États-Unis au Sénégal, ainsi que des autorités locales. Ce débat vise à réfléchir sur les enjeux de ces secteurs et à apporter des idées nouvelles, des innovations et des solutions constructives.

Une série de projections de documentaires africains, américains et de la diaspora est également prévue. Ces films sont produits ou co-produits par l’incubateur Askkanwii Filmmaking Hub, Askkanwii Productions et leurs partenaires. Pendant la table ronde, les panélistes discuteront des différentes cultures américaine, sénégalaise et autres, ainsi que des idées et suggestions pour mieux promouvoir la diplomatie culturelle des deux côtés grâce à des arts tels que le cinéma.

À l’instar du Royaume du Maroc, les représentations diplomatiques accréditées au Sénégal, les membres d’Askkanwii, ainsi que leurs ressortissants, seront invités à participer.

#Speakers

Administratrice de la Place de la Mémoire Africaine (Mme DIOUF)
Direction du Cinéma / Secrétaire Permanent du Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FOPICA).
Ousmane NDOYE, fondateur et directeur exécutif d’Askkanwii Films.
Ruth Anne Stevens-Klitz, conseillère aux affaires publiques à l’ambassade des États-Unis à Dakar.
Germain COLY, directeur de la cinématographie du Sénégal.
L’honorable Naquetta RICKS, membre de la Chambre des représentants du Colorado.
S.E. l’Ambassadeur du Royaume du Maroc à Dakar.
Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères du Sénégal.
Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture du Sénégal.

[Discussion]

The Work of the Wake : Navigating Mourning, Healing, and Renewal in the U.S. Biennale Exhibit (L'œuvre du réveil : naviguer dans le deuil, la guérison et le renouveau dans l'exposition de la Biennale des États-Unis)

15:00 - 16:00

Musée des Civilisations Noires

Dr. Diana Baird N’Diaye nous guidera à travers l’exposition de la Biennale américaine, « The Work of the Wake ». Dans cette exposition, les artistes remettent en question les stéréotypes et envisagent un avenir plein d’espoir tout en explorant les liens entre les générations et les continents. Du monde sous-marin mythique d’Ayana Jackson à la corde de l’océan Atlantique de Chase Johnson, l’exposition invite à la réflexion sur la spiritualité, la guérison et les préoccupations environnementales. Le Dr N’Diaye accompagnera le public tout au long de ce voyage de deuil, de joie et d’anticipation d’un avenir où les liens entre les océans continueront à s’épanouir.

#Speaker

 Dr Diana Baird Ndiaye

[Cloture]

Fin de la Biennale

Musée des Civilisations Noires

L’EXPOSITION

L’exposition

the exhibition

Le Travail de Sillage, de Réveil et d’Eveil à la Biennale accueille les œuvres de sept artistes américains de renom – Ayana V. Jackson, Chase Johnson, Ya Levy La’Ford, Justen LeRoy, Adrian Burrell, Sonya Clark et Chelsea Odufu. À travers la photographie, le film, le textile, le son et des installations multimédias, leurs créations révèlent la diversité des voix et des perspectives qui façonnent l’art contemporain aux États-Unis. Une immersion unique au cœur de la créativité américaine 

ARTISTES

Artistes 

invités 

guest artists

Justen

LeRoy

Lay Me Down in Praise

Justen LeRoy (né en 1994 à Los Angeles) est un artiste et commissaire d’exposition multidisciplinaire basé actuellement à Los Angeles. Son travail sonore et performatif explorent les traditions du son noir en relation avec la spiritualité et la géologie. En 2022, le California African American Museum a présenté la première exposition solo de LeRoy, Lay Me Down In Praise, une installation visuelle et sonore à trois canaux qui examine la crise climatique actuelle et le racisme environnemental. L’année dernière, LeRoy a présenté en première sa dernière œuvre, X’ene’s Witness, à la Marciano Art Foundation de Los Angeles. Dans Witness, LeRoy organise un opéra, utilise les sons de la soul musique et de l’electronica, ainsi que la chorégraphie pour susciter des conversations sur le changement climatique – un discours dont les communautés noires sont souvent exclues, bien qu’elles subissent de manière disproportionnée les effets des dommages causés par les forces environnementales telles que la pollution de l’air et de l’eau. Auparavant, son travail a été exposé dans le cadre de la biennale Made In LA 2020 du Hammer Museum et, en 2022, il a coorganisé NOAH DAVIS au Underground Museum à côté d’Helen Molesworth. Actuellement, LeRoy est directeur des programmes publics et de la sensibilisation de la communauté au Musée d’art contemporain de Los Angeles (MOCA).

« Lay Me Down in Praise » est une installation cinématographique à trois canaux qui s’interroge sur la manière dont le cri, le gémissement et le mélisme, également connus sous le nom de course vocale, offrent une voie sonore vers l’environnementalisme noir. LeRoy superpose des clips d’artistes noirs avec des images d’activité géologique. Comme l’écrit Steven Vargas du LA Times, « ensemble, les images, ainsi que le son, imaginent à quoi pourrait ressembler l’environnementalisme noir, ou le plaidoyer pour que les Noirs occupent l’espace et créent une relation plus forte avec la nature. À travers son travail, LeRoy vise à relier les sons enracinés dans la communauté noire au changement climatique à travers des thèmes de résistance et de régénération. »

Réalisateurs :

Justen Leroy et Kordae Jatafa Henry
Directeur de la photographie : Ayinde Anderson
Montage : Kordae Jatafa Henry
Bande originale : Justen LeRoy et Alexander Hadyn
Chants : Moses Sumney, Diana Gordon et Nadiah Adu-Gyami
Distribution : Bob Morrison, Zoe Lawrence, Xuly Williams, Cat Jones, Barbara Barnett, Holly Redden, Michael Nicholson et Sam Ramsey
Produit par Serial Pictures


Sonya

Clark

We Are

Sonya Clark crée des installations et des objets ancrés dans l’héritage artisanal. Elle utilise le langage des textiles, la politique des cheveux et le pouvoir du texte pour célébrer la noirceur tout en interrogeant les déséquilibres historiques. Elle est professeure d’arts au Winifred Arms et de lettres à Amherst College dans le Massachusetts, aux États-Unis. Avant cette position, elle a présidé le département d’études sur l’artisanat et les matériaux du Virginia Commonwealth University, où elle a obtenu la plus haute distinction décernée par cette institution, une chaire du Commonwealth. Elle a reçu des prix de nombreuses organisations, notamment United States Artists, Pollock-Krasner, Art Prize et Anonymous Was a Woman. Elle a effectué des résidences et obtenu des bourses dans le monde entier, notamment en étant le premier récipiendaire d’une résidence artistique à Black Rock Sénégal. Son travail a été exposé dans plus de 500 lieux à travers le monde.

Twist est une forme de caractère basée sur le motif de boucles de cheveux africains développé par Sonya Clark pour contester l’utilisation répandue de l’alphabet romain et son effacement culturel des écritures autochtones. We Are est une visualisation de la version Twist du poème de Gwendolyn Brooks « Paul Robeson ». La danseuse Jennifer Harge, qui vit à Détroit (Michigan), et le cinéaste Jeremy Brockman ont collaboré avec Sonya Clark pour faire de ce poème un « embodied writing», une sorte de notation de danse « qui appelle à la profondeur de la communication ancestrale dans notre ADN». La vidéo a été filmée sur Belle Island le long de la rivière Détroit, un point de passage historique important pour le Canada sur le chemin de fer souterrain.

Chase

Johnson

 The Dead Are Not Dead

Chase Johnson, scénariste et réalisateur de Los Angeles, est la force motrice de la fusion de la tradition des griots d’Afrique de l’Ouest et du folklore des Américains d’origine africaine et indigène dans la narration. S’appuyant sur sa formation en création littéraire à l’université de Californie du Sud et sur son expérience transformatrice de d’artiste en résidence à Black Rock Senegal de Kehinde Wiley, Chase crée des récits qui résonnent avec diverses expériences humaines, en étant le pionnier de la narration centrée sur l’humain et de la préservation culturelle à travers Anthro Pictures. Avec une attention particulière pour le discours éthique et la responsabilité sociale, Chase vise à mener la charge en remodelant le paysage médiatique, en plaidant pour le changement social et en encourageant l’empathie par le biais d’expériences multimédias novatrices. Anthro Pictures, sous la direction de Chase, se présente comme un phare de vérité et de clarté morale, remettant en question le statu quo et façonnant l’avenir des médias avec créativité, compassion et un engagement profond pour l’histoire humaine.

« The Dead Are Not Dead » est une exploration de l’héritage durable des Africains qui se sont embarqués dans le voyage transatlantique en tant qu’esclaves. En quittant leur pays, ils se sont perdus pour ceux qu’ils ont laissés derrière eux, semblant s’évanouir dans l’inconnu. Cependant, cette exposition remet en question la notion de finalité de la mort, en présentant un récit qui transcende la compréhension conventionnelle. En envisageant l’histoire du point de vue des disparus, cette exposition invite les visiteurs à reconsidérer les histoires de ceux qui ont voyagé vers les Amériques, les Caraïbes et le Nouveau Monde. Leurs expériences, bien qu’entourées de mystère, continuent d’avoir une signification profonde. S’appuyant sur les diverses croyances culturelles entourant la vie après la mort, « Les morts ne sont pas morts » met en lumière la notion selon laquelle la mort n’est pas une fin, mais une transition vers un royaume invisible. Par exemple, le peuple Lebou de Dakar croit en la demeure éternelle des esprits dans l’océan, une croyance à laquelle font écho les innombrables âmes perdues lors de la traversée transatlantique. En fin de compte, cette exposition témoigne de la résilience de la mémoire et de la présence durable des esprits ancestraux. Elle nous incite à reconnaître que les disparus sont simplement passés dans un royaume qui dépasse notre compréhension immédiate, un royaume qui attend d’être exploré et contemplé.

Chelsea

Odufu

Moved By Spirit

Chelsea Odufu est une cinéaste nigériane et guyanaise américaine de première génération et une artiste pluridisciplinaire de Newark, dans le New Jersey. Elle travaille dans les domaines de la narration, du film expérimental, de l’art vidéo, de l’installation et de la photographie. Son travail s’intéresse à la préservation des traditions africaines et caribéennes face à l’urbanisation et à la mondialisation. En intégrant le mysticisme dans son art, elle crée des oeuvres où le futur, le passé et le présent coexistent. Par la juxtaposition d’images afro-futuristes, d’archives et d’une esthétique journalistique, elle démystifie les stigmates liés aux identités diasporiques africaines. Chelsea a participé à la résidence Black Rock Sénégal de Kehinde Wiley à Dakar, et ses oeuvres ont été exposées à la Biennale de Dakar, Paris Photo, Photo London, Christie’s London, le Seattle Art Museum, le festival Burning Man, le Museum of Contemporary African Diasporic Art et le Los Angeles County Art Museum.

À travers une installation vidéo et sonore multicanale, Chelsea plonge dans la mosaïque complexe du soufisme sénégalais, explorant ses dualités et son essence syncrétique. Cette expérience immersive met en évidence l’imbrication profonde de la tradition culturelle, du mysticisme sénégalais et de l’islam, révélant comment ces éléments s’harmonisent dans le paysage spirituel sénégalais. Au cœur de cette exploration se trouve la relation intrinsèquement spirituelle du peuple sénégalais avec son environnement. Qu’il s’agisse de la vaste étendue de l’océan, du riche sol de leur terre, du mouvement du soleil ou des anciens baobabs, la spiritualité sénégalaise transcende la simple révérence ; elle devient une danse symbiotique entre le physique et la métaphysique. Cette compréhension multidimensionnelle de leur environnement favorise une pratique syncrétique de l’identité, où l’héritage culturel et les croyances religieuses s’entremêlent harmonieusement. Par ce travail, Chelsea vise à déstigmatiser la spiritualité et le lien des personnes de couleur à la terre, au folklore et au cosmos.

Ya

La’Ford

 Navigating Intersections through « Water Frontier

14.4974° N 14.4524° W »

Ya La’Ford, née en 1979 dans le Bronx, à New York, est une artiste et éducatrice multidisciplinaire qui relie les cultures et les communautés à travers des expériences artistiques transformatrices, facilitées par sa maîtrise en beaux-arts, en arts interdisciplinaires et son diplôme en droit de University of Florida. Son travail, profondément ancré dans la diaspora humaine et les motifs aquatiques, explore l’intersection des phénomènes naturels et l’identité culturelle. L’art de La’Ford, présenté dans des collections et des expositions prestigieuses dans le monde entier, invite les spectateurs à réfléchir sur des thèmes liés à l’entourage, l’identité et à la relation dynamique entre les humains et leur environnement, favorisant les connexions transformatrices et la croissance communautaire.

En tant qu’Américaine de première génération, artiste publique, peintre et militante des pratiques sociales, Ya La’Ford s’intéresse à l’identité, à l’héritage culturel et à la fragmentation de la société par le biais d’un art qui remet en cause les normes et reflète les paradigmes mondiaux. Puisant dans des cultures et expériences diverses à travers le monde, son art sert de catalyseur pour reconstruire l’identité, autonomiser les communautés et favoriser l’engagement civique. Enracinée dans la diaspora africaine, son travail tisse ensemble l’ethnographie, le symbolisme et l’essence de l’eau pour créer des récits qui transcendent les frontières et résonnent avec les communautés diasporiques à l’échelle mondiale. Au moyen de dessins complexes et de récits, La’Ford explore les liens profonds entre l’eau, la migration et la résilience humaine, invitant les spectateurs à contempler leur place dans le tissu complexe de l’existence et en s’engageant de manière critique avec les forces qui façonnent notre destin collectif.

Adrian L. Burrell

 The Saints Step In Kongo Time

Adrian L. Burrell est un artiste multidisciplinaire et un conteur originaire d’Oakland. Burrell a été en résidence au SFFILM de San Francisco et au Black Rock Sénégal, et certaines de ses œuvres ont été présentées à l’ICA de San Jose, au New Yorker, au SFMOMA et au BlackStar Film Festival, où il a remporté le prix du « Meilleur court métrage documentaire ». Burrell est un vétéran du Corps des Marines et titulaire d’une maîtrise en beaux-arts du département d’art et d’histoire de l’art de Stanford. Il est actuellement conservateur en résidence chez Artist As First Responder, Lewis Latimer Fellow et Kenneth Rainin Foundation Fellow.

Burrell est un natif d’Oakland de troisième génération qui étudie les questions de race, de classe et de dynamique intergénérationnelle. À l’aide de la photographie, du film, de l’installation et de médias expérimentaux, son travail examine les répétitions catastrophiques cycliques projetées sur la vie des Noirs. L’intention est de redresser les histoires que nous nous racontons, sur qui nous sommes et d’où nous venons. Notre histoire n’est pas un récit unique. En invitant à des moments où la narration collective peut être un lieu de mémoire, son travail sert autant à guérison qu’à tendre vers ce qui n’est pas encore imaginé.

Ayana V.

Jackson

Journey of the Deep-Sea Dweller :

Who Among Us Has Killed an Albatross

Ayana V. Jackson, née en 1977 à East Orange, NJ, et basée entre Brooklyn, NY, et Johannesburg, Afrique du Sud, examine de manière critique le regard colonial dans les portraits des 19e et 20e siècles, mettant en cause l’authenticité de la photographie et son rôle dans la formation des identités. Son travail explore les thèmes de la race, du genre et de la représentation, en réimaginant les récits historiques et en revendiquant le corps noir. Présentée par de grandes institutions dans le monde entier, elle a été lauréate de la Fondation new-yorkaise pour les arts en 2014 et a reçu les bourses Smithsonian Artist Research en 2018 et la fondation Alturas en 2022. Jackson a fondé STILL Art en 2021, un programme de résidence à Johannesburg, et son exposition From the Deep : In the Wake of Drexciya a été inaugurée au National Museum of African Art de Smithsonian Institution en avril 2023.

Jackson s’est inspiré du groupe techno Drexciya, basé à Detroit, composé des musiciens James Stinson et Gerald Donald, dont les albums des années 1990 mettaient en scène un royaume mythique de l’océan Atlantique peuplé de bébés de femmes africaines asservies qui avaient été jetées ou sautées par-dessus bord pendant le passage du milieu. Stinson et Donald ont imaginé un monde masculin et militarisé d’Africains autonomes. En revanche, Jackson crée une aquatopia féministe et sacrée dans laquelle la présence d’esprits de l’eau semblables à Mame Coumba Bang du Sénégal, Yemanya du Bénin, du Nigéria et des Amériques, Kianda d’Angola, Dogon nommo du Mali et d’autres incitent à réfléchir à notre passé collectif.

 

PRINTZ BOARD

Artiste, auteur-compositeur, producteur, multi-instrumentiste, lauréat de deux GRAMMY® Awards et fondateur de Parker Lane

La musique intemporelle dépasse les genres, les frontières et les époques. L’impact et l’influence de Printz Board, artiste, auteur-compositeur, producteur, multi-instrumentiste, lauréat de deux GRAMMY® Awards et fondateur de Parker Lane, se font ressentir dans le monde entier. Depuis le début de sa carrière en 1997, ce musicien accompli a écrit, produit et porté des hits à succès dans presque tous les coins du globe, collaborant avec des personnalités aussi variées que la famille Obama et John Legend. Avec un catalogue en constante expansion et d’une grande longévité, il continue de créer des hymnes dynamiques et emblématiques, guidé par une quête sonore intérieure.

Né dans l’Ohio, Printz s’est tourné vers la musique dès son plus jeune âge, et à 10 ans, il a commencé à jouer de la trompette. Après le déménagement de sa famille en Californie du Sud, le jeune talent s’est ancré dans la scène musicale de Los Angeles. Au fil des années, il a remporté deux GRAMMY® Awards et deux BMI Songwriter Awards. Parmi ses crédits en écriture et production, on compte des titres des Black Eyed Peas comme « Where Is The Love? », « My Humps » et « Meet Me Halfway », ainsi que des compositions pour BTS, Mark Ronson, Selena Gomez, Michael Jackson et bien d’autres.

En 2018, il a lancé le groupe indépendant folk/soul Parker Lane, acclamé par la critique. Avec des titres comme « 3AM » et « Speechless » qui ont explosé sur les plateformes de streaming et la radio, le groupe a offert des concerts innovants sur des toits et dans des galeries d’art. Les éloges de la presse ont rapidement suivi, venant de Hollywood Life, The Daily Country, MXDWN, All Access, Vents, MLB.com, et plus encore.

Lorsque le monde s’est arrêté en 2020, Printz, lui, a continué. Il a produit un nouvel album de 13 titres en collaboration avec Ryan Hadlock (connu pour son travail avec The Lumineers, Vance Joy, etc.). Pour Board, cet album est le plus précieux de sa carrière, un projet où il estime s’être « vraiment trouvé ». Imaginez de vieux amis réunis dans un salon, autour d’une guitare acoustique, éclairés par un feu crépitant, captivés par l’histoire d’une chanson… et en même temps, vous pouvez imaginer ces mêmes chansons dans un stade plein d’amateurs de musique. Certains appelleraient cette scène – le paradis. Printz Board l’appelle Parker Lane.

Vous entendrez des sons de guitares, de mandolines, de trompettes, de batteries, de contrebasses, tout cela soutenant une voix brute, folk et soul. Parker Lane est une énergie, une famille, avec Board à la barre. Le monde ne sait pas encore ce qui l’attend… une fois de plus.

Et maintenant, en 2024, Board a signé des artistes comme Alana Hil, Parker Lane et Butter Funk Family (son groupe de funk) sur son label – Beets & Produce. Il possède un studio multimédia de 12 000 pieds carrés à Burbank, en Californie, doté de tout le nécessaire, et un projet d’émission télévisée est en préparation.

Inutile de dire que… nous allons certainement voir encore beaucoup de Printz Board.